Pierre Brossolette, un
résistant au Panthéon , le 27 mai 2015 |
Une
stèle inaugurée à la mémoire de Pierre
Brossolette à Saint-Saëns le 9 mai 1975 |
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![]() **** 09 mai 1975 802 vues 01min 55s Reportage à Saint Saëns, en Seine Maritime, sur la cérémonie commémorative en souvenir du résistant Pierre Brossolette. Après un discours de son fils, Claude Pierre Brossolette, une stèle à la mémoire du défunt a été inaugurée. *** Stèle réalisée par l'association du XIIIème Centenaire de St Saëns |
Pierre
Brossolette, héros de la Résistance a rejoint Londres le
28 avril 1942,à bord d'un avion atterri clandestinement
à St Saëns Décollage du Lysander de St Saëns (cliquer sur la photo pour voir l'atterrissage et le décollage) ![]() (extrait de l' Armée des ombres: Jean Pierre Melville - 35sec) ![]() À Saint-Saëns, une stèle commémore la première exfiltration par Lysander vers Londres |
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La mémoire de Pierre Brossolette est
fortement ancrée à Saint-Saëns. Une rue porte le nom du
résistant entré mercredi au Panthéon et un monument
rappelle un morceau de l’histoire de France encore
méconnu, même localement : l’exfiltration clandestine de
Pierre Brossolette depuis Saint-Saëns, dans la nuit du
27 au 28 avril 1942. Nom de code : opération Bridge. « C’était une nuit de pleine lune, Pierre Brossolette a embarqué clandestinement à bord d’un appareil léger de la RAF pour rejoindre Londres et les responsables de la France libre », raconte Claude Fournier, qui détaille également cette page d’histoire dans le tome 1 de son livre sur Saint-Saëns, Les Années charnières. Le résistant avait été hébergé dans le café de Marcel Legardien, rue du Général-de-Gaulle, avant de prendre la direction, la nuit tombée, du lieu-dit La Haye, sur le plateau de Maucomble. « À 1 h 57, je vis une lumière rouge qui transmettait la lettre code et j’atterris à 2 h 01, sur une piste bien faite pour les avions, sur un sol dur et ferme... », écrit dans son rapport de vol, le pilote, le lieutenant Murphy, spécialiste des missions spéciales, tué en février 1944, lors de l’opération Jéricho au-dessus d’Amiens qui devait permettre à des résistants de s’évader de prison. Les Allemands alertés « Je suis sûr d’avoir entendu cet avion, j’étais enfant à l’époque, confie Claude Fournier. Pour atterrir, les gaz étaient coupés, mais il fallait les remettre plein pot au décollage... » Le champ, transformé en piste de fortune, avait été utilisé une première fois, le 27 février, pour amener à Londres le colonel Rémy, chef d’un réseau de résistants. C’était alors la première liaison aérienne clandestine réussie entre l’Angleterre et la France occupée. « Saint-Saëns proche de Rouen et Paris, à deux enjambées de l’Angleterre et du petit aérodrome de Tangmere dont une cellule gérait les liaisons aériennes clandestines, convenait pour ce type d’opération », souligne Claude Fournier. Il n’y aura cependant pas de troisième atterrissage, les Allemands ont vite installé un poste avancé à cet endroit... En 1975, une stèle a été inaugurée en bordure du chemin emprunté par Pierre Brosolette et ses compagnons, en présence de Claude-Pierre, son fils. Elle est visible aujourd’hui à l’entrée de la rue qui mène au collège, à côté de la chapelle... F. W. À
bord d’un Lysander
Grâce à ce monomoteur qui ne comportait aucun armement,
capable d’atterrir et de décoller sur des pistes
courtes, une centaine d’agents secrets ont été
transportés en territoire occupé. Le lieutenant Murphy,
qui pilotait le Lysander dans la nuit du 27 au 28 avril,
n’est resté que six minutes au sol : « Le transfert des
passagers se fit à très grande allure et je décollai de
nouveau à 2 h 07, je retournai à ma base où j’atterris à
3 h 10 », écrit-il dans son compte rendu de mission.
Pierre Brossolette est reparti pour Londres le 15 avril
1943 depuis Lyons-la-Forêt, avant de revenir et de
connaître son destin tragique...Le petit avion qui a permis
exfiltration de Pierre Brossolette est un
Lysander.
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François de Laboulaye, maire | Extraits
de quelques images |
de
la vidéo sur le site |
de
l' INA |
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Précisions
sur les atterrissages clandestins effectués à
Saint-Saëns en 1942 (in tome 4, la longue nuit) ![]() |